Alexandra COIN et Erik KWAPINSKI : l'interview en 7 questions

19/07/2018

Voici là une interview pleine d'émotions ! Je rêve de rencontrer Alexandra et Erik, 2 personnes qui ont un cœur immense, un couple qui mérite d'être connu et reconnu !  


1/ Pourriez-vous nous raconter ce qui vous a réunis tous les deux pour l'écriture de « La Voie du Talion » suivi de « Kiaï » ?

L'envie d'écrire du thriller était commune. J'ai proposé à Erik la thématique du syndrome post-traumatique. Très intéressé pour sa part par tous les processus neuro-cognitifs et le cerveau en général, le scénario de La Voie du Talion s'est construit comme une évidence pour tous les deux...

Quant à Kiaï, les terres cathares nous ont inspiré l'un et l'autre. Peut-être une vie antérieure ?! Et nous avons répondu aux attentes de lecteurs qui souhaitaient suivre Fabrice sur sa nouvelle voie...

2/ Comment se passent les séances d'écriture à 4 mains ?

Cela se passe comme la construction d'un puzzle. Par tâtonnements, essais... Certaines parties du puzzle sont construites indépendamment mais pour les raccorder les unes aux autres, on œuvre toujours à deux. On en discute et on en débat... Juste qu'à trouver LA solution.

3/ Et quand vous n'êtes pas d'accord ? Qui a le dernier mot ?

Comme dit précédemment, il faut pouvoir trancher. Sans cette capacité à pouvoir trouver nécessairement un terrain d'entente, il n'y aurait pas d'écriture à quatre mains. Personne n'a le dernier mot. C'est l'idée, le passage, ou le mot le plus juste par rapport au projet qui remporte l'adhésion ! Cela implique souvent des recherches documentaires ou linguistiques au gré des dictionnaires d'analogie, synonymie ou étymologie.

4/ Y a t-il un personnage qui vous caractérise plus ?

Comme les enfants, les personnages ont un patrimoine génétique que nous, parents, leur avons transmis. Comme tous les enfants, ils ont des qualités qui nous émeuvent ou des défauts qui nous agacent. Au final, ils finissent par s'émanciper et vivre leur vie propre en fonction des circonstances.

5/ Comment définiriez-vous votre partenaire ?

Erik n'écrit pas à la demande. Il a besoin d'être dans un environnement serein propice à l'inspiration pour pouvoir écrire. Il est très sensible au mot juste et peut passer un temps indéfini à le trouver. En revanche, quand l'inspiration est là, il peut écrire des pages en un temps très court. Il me surprend toujours. Dans l'écriture comme au quotidien... !

Alexandra est comme l'existence. Elle ne se définit pas, elle se constate. Question de regard, pour reprendre l'idée d'un auteur dont le nom m'échappe, la beauté de ce qu'elle fait exister réside dans la capacité à voir la juxtaposition de son ombre et de la lumière.

6/ Pensez-vous déjà au prochain livre ? Si oui, de quel thème traitera-t-il ?

On y songe, en effet. Il y sera sans doute question de « disparition volontaire ». Mais comme les personnages n'ont pas encore été retrouvés... nous ne pouvons en dire plus. ;-)

7/ Pouvez-vous, en 5 mots, donner envie aux lecteurs de lire « Kiaï » ?

« Toutes les certitudes ne sont qu'illusion. »

Cela fait plus que 5 mots, mais ce n'est pas grave, car Kiaï ne se comprendra pas en 5 minutes non plus.


Les Lectures d'Emilie - Blog
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